Quand le silence devient source.

Avant d’écouter le son

Je ne me destinais pas à la sonothérapie.
Ma vie d’avant se passait dans les aéroports, entre avions, logistique et coordination.
J’ai vécu à l’étranger, beaucoup voyagé, et j’ai toujours aimé aller à la rencontre des autres, de leurs histoires, de leurs cultures.

Quand tout s’arrête… pour laisser place au silence

En 2019, un burn out met brutalement mon activité à l’arrêt.
Puis le Covid, le retour en France sans mission, le licenciement économique…
Quelques semaines plus tard, la perte de mon fils.
Un silence intérieur s’est imposé… Dans un premier temps, mes mains cherchaient déjà la terre, le bois, les outils. Créer, réparer, jardiner, bâtir – ces gestes ont été mes premiers pas vers l’ancrage et la guérison.

La découverte du son

C’est un ami, qui prononce pour la première fois le mot “Sonothérapie”. Ce mot me saisit.
Je commence à écouter, ressentir, me documenter… jusqu’à entamer une formation auprès de Catherine Darbord, au Portugal.
Ce fut un moment fondateur. Après le silence, il y a eu le son… Cette alliance entre la matière et les vibrations a donné naissance à mon approche. Peu à peu, le son est venu habiter le silence comme une réponse douce à ce vide.
Depuis, je poursuis ce chemin, avec des formations notamment pour les diapasons thérapeutiques.
Mais j’apprends surtout à travers chaque séance, chaque rencontre.

Ce qui m’anime

Ce qui me touche, ce sont ces instants de connexion humaine.
Ces échanges silencieux avant les séances. Ces regards transformés après.

Pendant un bain sonore ou une séance aux diapasons, les sons créent une bulle de sécurité et de présence.
Un espace où l’apaisement peut se déposer.
Un moment suspendu, toujours juste.

À la fin, il y a souvent ce moment suspendu… le regard changé, les premiers mots prononcés autrement. C’est là que je me sens à ma place.

C’est dans cet espace de rencontre et de vibration que je vous accueille aujourd’hui.